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moi

moi
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21 novembre 2009

ici ou là bas

c'est l'histoire d'une jeune fille qui ressemble à trop d'histoires
c'est l'histoire d'une petite fille qui quitta son pays natal
avec sa famille pour plus d'espoir
elle n'a alors que 4 ans qu'elle est déja privée de ses grands parents
très vite ce petit bout de chou se sent abandonnée, la douleur est pesante
comme toute famille qui débarque, les parents doivent se sacrifier malheureusement

ils doivent travailler plus qu'un autre pour assurer un toit et remplir les assiettes
cette petite princesse s'amuse seule, n'ose pas parler, se montre discrète
mais au fil du temps une dame s'occupe d'elle
une vraie relation s'installe, la princesse se sent rassurée
la solitude se dissipe, une fois dans ses bras elle se sent enfin en sécurité
elles partagent des moments intenses, s'amusent ensemble
déjà très curieuse, elle se réjouit de tout ce que cette dame à lui à apprendre
la princesse souffre moins, elle commence à s'attacher à cette dame
son coeur s'ouvre à nouveau, elle ne pense presque plus à ce drame
on peut revoir un beau sourire sur ses lèvres,
elle se sent si aimée et chouchoutée qu'elle finit par la considérer comme sa propre grand mère

La petite princesse grandit, soudain sa "grand-mère" la quitte
de nouveau dans son coeur se crée un énorme vide
quelques années plus tard, elle rencontre l'homme de sa vie
c'est plein d'amour que son coeur se remplit

elle se sent enfin heureuse dans ce pays
elle a enfin trouvé un équilibre
elles sont enfin terminées ces longues nuits de tempête et de pluies
elle décide de présenter cet homme à ses grands parents
elle n'a jamais été plus heureuse, plus souriante
c'est la première fois que toutes les personnes qu'elle aime sont ensemble
elle profite à fond de ce moment, elle ne peut le vivre qu'une fois par an

mais comment quitter quelqu'un qu'on aime quand il est en larmes
comment ne pas craquer alors qu'elle n'est pas sure qu'elle le reverra
comment supporter avoir pour dernière image de son grand père
l'image d'un homme en pleurs
comment ne pas pleurer quand on réalise enfin  nos erreurs?
comment quitter une maison pour laquelle on a sué?
pour laquelle on a consacré des années
des années de douleurs et de sacrifices?
comment quitter une maison pleins de merveilleux souvenirs?

vous aurez donc compris son coeur est ici et la bas en même temps
la bas vivent ses ancêtres, sa fierté et ses origines
et ici a éclaté un amour qu'elle croyait impossible



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21 novembre 2009

un amour aveugle

petite, crois moi il va te décevoir
te faire du mal à nouveau
tu penses vraiment qu'il regrette?

il t'a retournée le cerveau
tu penses vraiment qu'il va se ranger?
tu penses vraiment qu'il est devenu réglo?

comment faire pour que tu ouvres enfin les yeux?
sachant dans quel état il t'a mis
comment fais tu pour croire qu'il peut te rendre heureuse?

j'en suis vraiment conscient
que c'est pas facile à accepter
mais il joue avec te sentiments
car il sait que tu l'accueilleras quoi qu'il ait fait
tu es beaucoup trop jeune pour perdre ce temps
il ne sait pas encore ce qu'il veut exactement
t'oublier ou te garder éternellement?
il ne fait que de te déstabiliser à chacune de vos rencontres
il cherche à te revoir pour de mauvaises raisons, ne te rends tu pas compte?
s'il vient c'est seulement par peur de te perdre definitivement
tu ne vois pas que ce qu'il fait n'est que destruction
tu ne vois même plus la présence de tes amies qui veulent que tu remontes la pente

doivent-elles te rappeller tous les mensonges qu'il a osé te raconter?
le crois tu encore quand il te dit que tu es la femme de sa vie
le crois tu encore quand tu as su qu'il disait ça  d'autres filles?

tu penses vraiment qu'il a changé?
tu penses vraiment qu'il a pris conscience de tes maux?

malgré la peur d'être trahie à nouveau
tu te replonges dans ses bras, tu crois à ses belles paroles
tu te contes de l'écouter, attentive, et d'accepter son culot
lorsqu'il te dit que s'il a agit comme ça, c'est uniquement de ta faute

mais qu'as tu fait vraiment de mal, a part lui préparer à manger chaque midi
mais qu'as tu fait vraiment de mal à part lui proposer une pause pour qu'il profite de sa vie

tu penses vraiment que cette fois il sait ou il en est?
tu penses vraiment que ce qui va vous séparer c'est la mort?

tu penses vraiment que subitement dans sa tête tout s'est éclairé?
tu penses vraiment que subitement ton couple est devenu plus fort?

petite il est rare que la personne qui te brise le coeur
et celle qui te fait regoûter au bonheur
soit la même
rassure toi je ne lui jette pas la pierre
mais lui aussi a eu ses torts, il se devait d'être sincère
tu n'as rien à te reprocher, il n'a fait que profiter de ton caractère
tu n'as rien à regretter, il n'a pas su y faire

tu penses vraiment qu'il ne va pas recommencer?
tu penses vraiment qu'il va faire des efforts?

n'oublie pas qu'un homme doit tomber pour réaliser
n'oublie pas qu'un homme doit souffrir pour regretter

16 novembre 2009

je n'ai rien vu

je me sentais si fort, je me sentais invincible
n'importe ou j'irais je pensais qu'elle allait me suivre
quoi que je fasse je pensais qu'elle allait me soutenir

elle me faisait des appels au secours et moi je faisais le sourd
elle me criait son manque d'amour, le lendemain moi j'oubliais déjà tout
j'avais dèjà oublié ses peurs et ses doutes
je ne pensais plus qu'à mon boulot et mes matchs de foot

je n'ai pas écouté son coeur, je pensais que mes cadeaux lui suffisaient
je voulais juste l'impressionner, lui en mettre plein la vue
je pensais que le luxe allait satisfaire à son bonheur que ça l'attirerait
je pensais la faire rêver en la promenant dans de belles voitures
je voulais la déconnecter, l'attirer encore plus
je ne faisais plus vraiment attention à elle, je l'avoue
et quand elle se confiait, elle prenait mes paroles comme des coups

je n'ai rien vu venir, je n'ai rien compris
je ne voulais pas l'entendre souffrir, je voulais qu'elle se taise à tout prix
je n'ai rien vu venir, je crois que je l'ai perdue
je l'ai laissée pleurer trop de nuits, je crois que je ne lui manque plus

elle avait peur pour ses parents, elle vivait une situation difficile, se sentait désemparée
je répondais sèchement lui disant qu'il y a plus grave dans la vie,qu'elle arrête de faire la mijorée
j'aurais du la protéger, l'épauler
mais je n'ai su que la jeter, la blesser

Aujourd'hui je paie les pots cassés
aujourd'hui c'est moi qui suis blessé
j'ai pensé naivement que quoi que je dise elle resterait douce avec moi
j'ai pensé que quoi qu'il se passe elle ne pourrait pas se passer de moi
Aujourd'hui je vois qu'elle s'est éloignée
aujourd'hui elle n'ose même plus me parler

je n'ai rien vu venir, je n'ai rien compris
je ne voulais pas l'entendre souffrir, je voulais qu'elle se taise à tout prix
je n'ai rien vu venir, je crois que je l'ai perdue
je l'ai laissée pleurer trop de nuits, je crois que je ne lui manque plus

Aujourd'hui c'est moi qui ressens un immense vide
aujourd'hui c'est moi qui ne supporte plus souffrir
aujourd'hui c'est moi qui appelle au secours
aujourd'hui c'est moi qui demande son amour

je n'ai rien vu venir, reviens moi je t'en supplie
je veux que tu te confies, je suis prêt à t'écouter ma chérie
je n'ai rien vu venir, redonne moi ton coeur je t'en prie

Malgré moi je l'ai mise sur la touche
j'ignorais que chaque nuits des larmes coulaient sur ses joues
je l'ignorais lorsqu'elle me disait mais a quoi tu joues?
je l'ai ignorée quand elle allait mal
elle a fini par se renfermer, conséquence inévitable

je n'ai rien vu venir, est il trop tard pour réagir?
j'espère réussir, j'espère pouvoir la reconquérir
je n'ai rien vu venir, je ne l'ai pas sentie partir
j'espère que son armure sera facile à détruire, que notre belle histoire va se poursuivre





13 mars 2009

j'écris pour elle

j'écris pour essayer de faire passer des messages censés
mais jamais dans le but de créer un son qui te fera danser
ce sont souvent des textes crus et mélancoliques, contribuer au bonheur de tout le monde je n'ai pas que ça à penser
j'essaie déja de contribuer au mien
à ce qui parait je ne vaux rien
je ne suis rien car je n'ai aucun sou en poche
car je ne suis pas côté en bourse, et ne roule pas en porsche
car nous on ne se couche pas dans des draps en or
je le répète je n'écris pas pour le succès
je n'ai pas l'intention de remplir des salles à Paris, Montréal ou Bruxelles
mais pour le délire, je suis prêt à monter sur scène
je refuse de sortir de l'ombre ou avoir une vie de star, la mienne est plus saine
éteignez vos sales projecteurs, je n'ai pas besoin de vos lumières pour être éclairé
je suis de ceux qui ne pensent pas qu'à s'enrichir donc on me considère comme un illuminé
ce sont mes textes qui s'illuminent, et c'est ma femme qui a fait de mon regard
un regard étoilé
c'est elle qui m'éclaire et qui m'a éclairé
et qui a reguidé mon âme quand elle errait
c'est elle ma lumière, mes projecteurs
mon inspiration, et mon plus fidèle lecteur
j'écris donc en pensant à elle
et je lui rapelle que c'est la première personne que mon coeur apelle
c'est l'alarme de son coeur que je déclenche lorsque le mien est en alerte
c'est sa voix et son corps qui me rendent barges
ce sont ses confidences et ses douleurs qui me font fondre en larmes
j'écris pour elle, car je suis accroc à elle
j'écris pour lui dire qu'elle est plus que ma femme, elle est ma reine
j'écris en rêvant de ses lèvres
c'est dans ces moments que mon âme s'élève
et que mon coeur s'allège
des larmes coulent sur mes joues quand je relis ses lettres
j'écris pour lui dire qu'elle est à jamais gravée dans mon âme
que pour elle je ferai tout et surmonterai chaque montagne
pour elle j'irai jusqu'au bout du monde
je ferai que chaque jour, chaque seconde soient de plus en plus longs

1 février 2009

ce soir

ce soir je me plonge dans l'écriture
ce soir j'ai le sourire aux lèvres, et cet air si sûr
ce soir j'offre mon coeur
à celle qui le mérite et qui contribue à mon bonheur
j'avoue je rêve d'une vie de luxe
pas pour attirer les femmes et me dire et une de plus
mais pouvoir chérir ma perle rare
c'est pour toi que je veux être riche, la réussite qu'elle le veuille ou pas elle m'acceptera
tu rêves d'une vie de princesse et de confort
je suis l'homme dont tu rêves: un homme fort
plonge toi dans mon regard
ce n'est pas celui d'un séducteur
mais de l'homme qui t'admire à te préparer pendant plus d'une heure
tu veux tout oublier? être rassurée?
ce soir ce ne sont pas nos ordis mais nos flammes qui vont restées allumées
ce soir tu peux danser dans mes bras
n'angoisse pas à l'idée de se quitter
cette nuit tu poursuivras ta danse dans mes draps
laisse tes mécanismes à la maison, inutile de se biper
ce soir on va s'ennivrer l'un de l'autre à en perdre la raison
je veux voir tes yeux me déshabiller
rends moi tremblant
pour une fois laissons nos peurs en plan
gardons notre pureté et laissons nos coeurs en chant
quelques fois j'ai manqué de tact ou de courage
mais ce soir tu peux te servir de moi, ya ma douceur, mon romantisme, mes caresses, ma séduction, bref on est tous là
pour rien au monde je n'échangerais tes lèvres
on s'en fout de pas avoir les pieds sur terre, c'est l'amour qui nous soulève
je ne sais pas faire grand chose
mais quand j'agis, je m'applique, l'amour ne se donne qu'à grande dose
je suis quelque fois un peureux, mais loin d'être un malheureux
j'ai poursuivi mon combat, c'est ma femme, je l'aurai car je la reveux
besoin d'aucune drogue à part son parfum et l'odeur de ses cheveux
j'ai entendu " ils sont jeunes, ils pensent rester ensemble, mais ils rêvent eux deux!!!"
j'irai au bout de cette histoire, j'accepte joie comme souffrances, j'ai accepté les règles de ce jeu
tu es un autre homme quand l'amour te transperce
quand son regard te renverse
quand tu ne veux qu'elle, tu t'en fous de la vie et de ce qu'il en reste

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24 janvier 2009

les rêves

la société actuelle ne me correspond pas
je prefere garder les pieds sur terre, sur cette terre ou les gens ne s'aiment pas
je suis un grand solitaire, j'ai pris le temps d'analyser la vie
à défaut d'un bateau, j'avance avec un radeau, j'en suis le capitaine, j'assumerai tout ce qu'il m'arrive
pour oublier qu'on souffre, nos douleurs, pour croire qu'on est meilleurs
on plonge dans nos rêves, en fait on plonge dans un gouffre
car quand la réalité ressurgit elle nous fait peur
je parle en connaissance de cause
j'ai passé trop de temps à rêver, à imaginer que les gens m'aduleraient
le danger est de maintenir le rêve dans la durée
comment te sentir moins seul?
quand la porte qui donne acces a tes rêves est clause
exister ce n'est pas rêver de vivre
mais vivre ses rêves
les rêves ne servent à rien
s'ils ne servent que de bouclier
s'ils ne servent qu'à protéger
de la peur que la vie nous inspire
cette vie la, tu peux l'oublier
la vie est autour de nous, la vie c'est
un bonjour, merci et un je t'aime
la vie c'est ce regard que je croise plein d'amour
la vie c'est son regard qui constate mon mal être et qui me dit
est ce que tu veux que je t'aide?
je suis de ceux qui admirent les bons vivants
car ils me donnent le sourire, leur joie de vivre est ennvivrante
j'aime les gens qui me tirent vers le haut
pas ceux qui pensent avoir tout vécu et qui sont persuadés de porter tous les malheurs du monde sur leur dos
je n'aime pas ceux qui pensent être dotés d'une force sur-humaine, s'inventent une vie et se croient dans un jeu de rôle
je le repete jai abusé des rêves
je ne te parle pas de rêves censés, de nos projets
mais de mon obssession à devenir un être parfait, j'ai eu tant de mal à m'en décrocher
j'ai rêvé de faire vibrer une foule
d'être le meilleur aux yeux de tout le monde
mais au final tu souffres
j'ai déja commencé à suivre une route
j'ai voulu m'évader
sans aucune limite, sans aucun chemin tracé
mais il est trop facile de s'égarer
je reprends contact avec la réalité
ce sont pas mes rêves mais la réalisation de mes projets qui pourront m'abriter
je suis de ceux qui veulent y arriver
j'ai une rage de vaincre, une envie de réussir, c'est ma richesse
je suis un jeune homme de 22 ans qui ne veut pas perdre
quelque soit la grandeur des dunes, je les surmonterai je suis armé de ma pelle

23 novembre 2008

texto espanol

mi enamorada te quiero
quiero hundirme en tus ojos
adoro admirar tu sensibilidad
pero me gustaria ver mas debilidad
tienes miedo, no oigo tus gritos de dolor
me quieres mas que todo
entoncés porque me criticaste tanto?
no puedes ver el sol de mi amor
porque solo muestro la lluvia de mi rencor
el negro domina tu vida
y tu suplicas el cielo ver otro color
proteges tu corazon pero sin el, el mio no tiene calor
por lo tanto,
intenta abrirme tu corazon
dame tu amor y abandona la razon
todos nosotros tenemos miedo de padecer
no quieres acercarte al fuego, pero sin el, una llama no se puede encender
cierra los ojos, toma mi mano
pega tu cuerpo contra el mio, acerca tus labios a los mios
y espera un momento, la magia va actuando
no pienses en nada, borra tus fantasmas
dejame ver tu mirada, para que vea tu alma
sientes el deseo? quiero darte un beso
adonde quieres ir?
qué quieres descubrir?
poco me importa, observo tus pasos y los voy a seguir

17 mai 2008

la famille

voici un texte pour toutes ces familles déchirées
pour ces âmes meurtries par la souffrance et l'incompréhension
et qui aimeraient tant en être délivrées
C'est le drame, lorsque les enfants contrôlent les parents
lorsqu'ils dominent tout  et mènent leur vie comme ça les arrange
lorsque  les petits derniers ne sont plus bercés que par les cris
lorsqu'ils pleurent en cachette, ils voient déjà combien une vie peut être triste
lorsqu'à 7 ans ils vivent sous la pression
et n'ont jamais de réponse à leur question
lorsqu'ils n'entendent que des mots qu'ils ne doivent pas prononcer
lorsque leurs dessins ont une touche un peu trop foncée
lorsqu'ils ne dessinent plus la joie de deux parents ensemble
mais plutôt les corps de deux parents en sang
lorsqu'ils sont persuadés que c'est de leur faute
lorsqu'ils font tout pour que leurs parents s'entendent et pour ça ils prient de toute leur force
lorsqu'ils vivent des nuits abominables pendant que le grand frère ou la grande soeur sort
ils ne rêvent que d'un peu d'attention mais l'ignorance est la seule chose qu'on leur offre
ça fait bien longtemps qu'ils ne croient plus aux comtes de fées
qu'ils ne rêvent déjà plus au prince charmant, et croient encore moins aux vieilles promesse qu'on leur fait
tous leurs repères s'effacent
de la présence de leur père il n'en reste plus que des traces
une mère en pleurs, un père? il y en a plus
une mère avec ses crises de larmes, un père qui a pris le large
un père qui revient et quelques jours après il repart
un enfant ne supporte jamais ce genre de va et vient
finalement seul à son ami imaginaire il ne parle
le seul lien qui les unit est cette liasse de billet
une des rares traces de leur père qui sera vite évaporée
une mère qui éduque seule ses enfants
part au charbon avec si peu de force qu'elle en tremble
même pas assez de temps pour travailler au noir
car être femme et mère c'est être débordée du matin au soir
malgré tout elle garde toute sa douceur
malgré que la vie lui mette des coups, malgré sa journée de travail de douze heures
chaque matin c'est l'angoisse, car elle détient un poste qui n'est pas stable
elle sait qu'elle a trop besoin de cet emploi, car elle a des bouches à nourrir et un loyer à charge
quelques mots pour toutes ces âmes en peine
ya rien de pire que des membres d'une meme famille en guerre
faut se battre pour conserver une famille
le temps passe trop vite, on ne peut plus rien faire quand tout est anéanti

5 mai 2008

la folie

je cherche désespérément l'inspiration dans cette cave sombre
assis sur ce sol sale et glacial, je repense à ma vie de petit garçon
mon dos nu est collé au marbre et mes pieds à l'asphalte je suis loin d'avoir la forme
difficile de contrôler un corps tatoué de cicatrices récentes
a chaque fois que j'ouvre les yeux, j'aperçois ce diable autour de moi qui rit et danse
alors je préfère fixer le plafond
j'imagine le travail fourni par tous ces maçons
ça en devient pathétique
je m'invente une vie, je parle à des magiciens maléfiques
je vois des elfes faire du trampoline
certains d'entre eux s'arrêtent pour se ravitailler avec leur ventoline
cette vie m'apprend pleins de choses, je ne savais pas que les lutins étaient des as en bowling
autour d'une table, 4 pères noels jouent aux cartes
mais un d'entre eux ne bouge plus, il doit être en hors ligne
des gobelins ont fait le pari de vider 5 bidons de whisky pleins sans vomir
si seulement mon imagination s'arrêtait là
si seulement je pouvais encore profiter de la chaleur de ses bras
mon esprit continue a me jouer des tours
je prie pour que la souffrance arrête de me rouer de coups
je m'adresse à mes proches: il faudrait un miracle pour qu'un jour vous me revoyiez debout
et là je m'adresse à Dieu: dois je vraiment espérer, lorsque Lucifer s'approche avec une corde pour me nouer le cou?
en un battement de paupière tout change
pauvre lièvre, des géants écartèlent cet animal, j'entends sa souffrance
je vois des martiens costard/ cravate s'entretenir sur un sujet sérieux
je vois Arielle et Sébastien préparer la salade
suis je vraiment fou? ou suis je seulement fièvreux?
d'énormes rats discutent avec un client
lui expliquant que sa voiture a un problème d'essieu
des diablotins vandalisent la nuit, d'après leur sourire
ils m'ont l'air fiers d'eux
il y a encore pire
je vois des chiens dressés sur leurs pattes danser la tecktonik
écoute, des chevaux font des dévelopés couchés pour voir leur pec' grossir
je vois des loups donner leur directives, si le travail n'est pas assez rapide
écrivent des lettre horribles
elle ont toutes pour nom viré, même les lapins ne pourraient faire le boulot aussi rapidement
alors appelez ptete sonic
je vois un ange qui me tend le bras
je lui dis: tu arrives trop tard mais je t'en veux pas
j'ai une flèche dans le coeur mais je ne sais pas si elle t'appartient
je crois que ce n'était pas la bonne je voulais celle de l'amour
au bout de celle ci il y avait un venin
je dois me reposer, autour de moi ça tourne
tu peux t'en aller, on se verra peut être demain

30 avril 2008

25 Avril 2008

Aujourd'hui 25 Avril 2008, une histoire terminée
c'est ce qu'elle m'écrit, elle m'a l'air décidé
ce message lourd à porter,
je tiens car l'écriture est la pour me réconforter
elle le sent en elle
d'habitude je n'ai rien, car de tels messages j'en ai reçu une centaine
lorsque les maux sont la, les mots aussi
qu'elle me quitte par l'intermédiaire d'un portable
je n'aurai jamais cru ça possible
elle qui la veille, était en sanglot
qui avait peur de me perdre qui me faisait comprendre que j'étais grandiose
elle qui a peur et qui pleure quand notre bateau prend l'eau
aujourd'hui le fait chavirer, prend une bouée et me laisse sans mot
moi qui revoie encore notre rencontre
20 septembre 2005, aupres d'elle je pensais être un grand homme
je rejoins les rangs de célibataire
cette idée m'écoeure, je rentre dans les toilettes avec une envie de cigarette
pour calmer la douleur je me mets à rêver assis par terre
je pense à notre relation, notre histoire
pour l'achever il y avait plus de dix manières
je sors en manque d'air, dans mon esprit je mime la scène
prenant son portable et son courage, c'était plus difficile à dire qu'à faire
la rupture est réelle, je deviens parano, même le soleil veut ma peau
je le méprise quand ses rayons visent ma tête
je n'attendais qu'un geste doux, une belle parole
je m'adresse au ciel et lui demande
tu savais qu'une hirondelle ça mord?
je crains déjà les tremblements, car elle, ma drogue
vient de me quitter, aucun motif
peu importe si je suis trop triste
et puis la liberté, les hirondelles l'adorent
je finis par croire en la magie de la lune
car en une seule nuit sa peur a disparu
j'imagine ses pensées: je lui ai dit que je l'aimais et ce con il l'a cru
en effet je me nourrissais de ton amour
je pensais pas un jour, avoir des larmes inséchables sur ma joue
je confirme l'amour rend aveugle
moi qui qui ai pensé qu'elle serait à jamais la seule
j'ai osé penser qu'elle serait mon bouclier contre le malheur
celui qui a inventé l'amour est un très mauvais farceur
on se prend au jeu, on y croit,
aux expressions l'amour s'y adapte mal
car le temps de souffrance va bien audelà d'un quart d'heure
tu me prives de ton oxygene
tu es ma vie, voilà comment je te considère
tu avais recouvert mon coeur d'une couverture en or, aujourd'hui dépouillé
je ne veux plus qu'il sorte l'hiver
tu pensais que je plaisantais
toi qui as souvent cru que je te mentais
réfléchis je parle trop peu pour m'amuser a inventer
te redonner le sourire, c'est tout ce que j'ai voulu tenter
rapelle toi un peu la peur sur mon visage lorsqu'on s'est plantés
tant de critiques mais si peu de compliments
tu oublies un peu vite que mon coeur n'est pas fait en ciment
il ya de l'amour et des sourires mais alors pourquoi on crit tant?
il y avait souvent des regards doux et des rires pourquoi aujourd'hui doit on vivre sans?

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